Le GEOSummit 2024, qui s'est tenu le 15 mai à la FHNW à Olten, a été un véritable succès.
Avec un total de douze blocs de conférences, le GEOSummit 2024 a offert une vision globale des multiples possibilités et défis liés à l'intégration des données géospatiales dans les processus décisionnels. Le keynote speaker Thomas Zurbuchen a montré à l'aide d'exemples concrets l'importance des sciences de la Terre et que sur son budget de 8 milliards à la NASA, environ trois milliards ont été utilisés pour l'observation de la Terre. Selon lui, seules des données suffisantes permettront de résoudre les grands défis de notre société. Par exemple, l'entraînement et la validation des modèles climatiques nécessitent impérativement des données de mesure actuelles et précises. Lors de la table ronde avec Pol Budmiger, responsable de la commission du programme GEOSummit, il a parlé, outre des missions spatiales impressionnantes, de l'innovation, de l'encouragement des talents et de l'entrepreneuriat dans son style inspirant. Pour faire bouger les choses, il faut non seulement des idées, mais aussi du courage, de la persévérance et de la ténacité, et parfois aussi de la chance. Cette dernière peut être en partie forcée par un travail acharné. Thomas Zurbuchen s'est fixé pour objectif de faire bouger les choses en Suisse aussi. Il est une source d'inspiration pour nous tous dans le secteur de la géoinformation et un excellent ambassadeur de la pertinence de la géoinformation.
Un rapport détaillé sur le GEOSummit 2024 suivra dans l'édition imprimée de "Géomatique Suisse" 5-6/2024.